Réforme de l'assurance maladie en Allemagne, suite - Kopfpauschale
Hier soir j’ai regardé l’émission d’Anne WILL, notre Laurence Ferrari ( ?), consacrée à la réforme de l’assurance maladie en Allemagne, et donc à la fameuse « Kopfpauschale » (somme forfaitaire, voir post du 2 mars).
Comme toujours dans ce genre d’émission, les invités n’ont
pas vraiment fait avancer le « Schmilblick », d’autant moins que le
secrétaire d’Etat FDP chargé de la réforme n’avait pas grand-chose à annoncer. En
effet, la commission chargée de la réforme ne s’est pas encore réunie, et ses
membres ne sont pas d’accord sur les modalités de cette réforme…
Du coup, on a vainement attendu la réponse à la seule question
qui tracasse tout le monde : comment le gouvernement compte-t-il financer
l’assurance maladie s’il renonce à faire payer une partie de la cotisation selon
les revenus, ce qui diminue au moins d'un quart les rentrées d’argent ?
J’ai cru comprendre que le secrétaire d’état évoquait l’imposition
de revenus tels que les dividendes, ou
revenus immobiliers….Une sorte de cotisation sociales généralisée (CSG) comme
en France alors ? Sans doute…De toute façon il n’y a pas pléthore de
solutions, ni de solution miracle !
Ils ont beau vouloir responsabiliser les patients, et renégocier les tarifs avec l’industrie pharmaceutique, ils n’ont pas plus de courage qu’en France, et ne mettront pas le système à plat dans son intégralité.
Leur objectif est de baisser les charges sociales sur les entreprises, et non de réformer leur assurance maladie.
Käthe Kollwitz
Die Kranke und ihre Kinder, 1920